Base de données en éducation et promotion de la santé Votre panier
Bib-Bop > Bib > Résultat de la recherche

Résultat de la recherche

Ajouter au panier Imprimer
n°1/1

Pollution atmosphérique et particules fines, facteurs d’aggravation de la Covid-19 ?

MARANO Francelyne, SQUINAZI Fabien

Article : Environnement risques & santé, vol. 20 n° 3, 2021-05, pp. 265-273

Langue : Français

Collation : Ill. en coul., bib.

Une coïncidence entre les foyers les plus importants de Covid-19 et la pollution atmosphérique a été observée dès la première vague de la pandémie, en Chine dans la région de Wuhan puis dans le nord de l’Italie. Ceci a conduit des chercheurs à associer l’observation de cas graves avec les niveaux élevés de polluants atmosphériques dans ces régions industrielles très peuplées. Les particules atmosphériques fines et ultrafines ont été tout particulièrement suspectées de servir à la fois de support à la propagation du virus et de facteur d’aggravation de la maladie. Les données acquises au cours de ces derniers mois montrent que la pollution chronique par les particules fines (PM) et le dioxyde d’azote (NO2), plus que les pics de pollution, est bien associée au nombre de cas et aux formes graves de la maladie. Deux hypothèses explicatives sont formulées : une augmentation de l’inflammation pulmonaire chez des sujets déjà fragilisés avec une surexpression du récepteur ACE2 sous l’effet d’une exposition chronique à la pollution et le rôle de support de transport des particules atmosphériques pour le SARS-CoV-2, qui n’a en revanche pas été démontré. [Résumé auteurs]


Pollution atmosphérique , Epidémie , Polluant , Pathologie de l'appareil respiratoire , Population exposée au risque , Epidémiologie